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 Trashed Song — Appolinaire

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Barbie M-J Killskenny


Barbie M-J Killskenny

MESSAGES : 60
DATE D'INSCRIPTION : 25/07/2012



Trashed Song — Appolinaire Empty
MessageSujet: Trashed Song — Appolinaire   Trashed Song — Appolinaire EmptyVen 27 Juil - 12:22

Trashed Song
Elle regarde les pièces rouler dans le creux de sa main, puis pousse un soupire à en briser le cœur des pierres. Pathétique tout ça. Elle les range dans la poche de sa veste et retourne sur lematelas en piteux état qui lui sert de lit où se trouve son téléphone « Jenna ? Ouais, pour le ciné, c'est mort et enterré là, j'ai même pas assez pour me payer un Mister Freeze, c'est la misère, désolée » Barbie l'écouter râler à l'autre bout de la ligne et soupire de nouveau avant de s'allumer un joint et d'ouvrir la fenêtre. Elle sait que ça craint, elle n'a certainement pas besoin de l'autre idiote pour le lui confirmer. Pas de quoi s'acheter de la glace vaguement colorée, si ce n'était pas triste tout ça … Et l'autre qui continue de pester encore et encore de l'autre côté du téléphone « Jen ! C'est bon j'ai compris, va te faire foutre ma grande, ok ?! » Sur ces mots doux, elle raccroche, c'est qu'en plus, elle a aussi son forfait de téléphone à payer aussi en fin de mois, quoiqu'elle puisse largement se passer de vie sociale pendant un pauvre petit mois tant qu'elle a des glaces dans son congélateurs achetées avec l'argent économisé. En attendant, il faut qu'elle fasse quelque chose pour remédier à cette situation d'urgence. Direction ses tiroirs, où elle récupère une antique chaussette solitaire de spider-man qui traîne là-dedans depuis des temps immémoriaux. Dedans, des sachets d'herbes. Avec ce qui lui reste, elle peut largement se payer un paquet de douze glaces et le sac isotherme qui va avec et avoir encore un peu d'argent à côté. Fingers in the noze. Barbie sourit. Entre la fumette et les glaces, il faut choisir. Et ce choix est fait.

Elle enfile le premier pantalon qui lui tombe sous la main et passe dans la volée ses vieilles bottes, attrape un t-shirt qui ne sent pas encore trop le linge sale et le met en le déchiffonnant comme elle le peut. Puis la voilà partie, dévalant les escaliers quatre à quatre, démêlant ses cheveux avec ses doigts. Où est-ce qu'elle va aller ? Ça, elle ne le sait pas encore, elle n'est pas trop la bienvenue dans plusieurs points stratégiques de la ville. L'université, autant laisser tomber tout de suite, à cette heure ci, les étudiants sont soit en cours soit défoncés, dans les deux cas, ils ne sont pas du tout disponibles pour acheter. Bon sang, c'est vraiment la misère, à croire que tout se ligue contre elle pour lui refuser sa pauvre petite glace. Et celle qu'elle a mangé le matin même semble tellement loin. Peut-être la dernière même, et elle n'en savait rien en la mangeant. Barbie soupire, bon, il lui reste encore le parc, avec un peu de chance, quelques malheureux attendent désespérément son arrivée, des inconnus qui n'attendent plus que fumer son herbe, tellement injuste. Elle s'arrête au bord du lac, croise les bras et regarde l'horizon. Sans sa dose de sucre, elle n'est rien, pas la moindre énergie, rien du tout. Elle ne peut pas se supporter comme ça, elle est faite pour bouger, pour courir, pour faire chier le monde. Comment est-elle censé faire tout ça si elle n'est qu'un vieux de chiffon sans la moindre force ? La jeune femme inspire profondément et se retourne, c'est que les clients ne vont pas lui tomber comme ça dans la main. Ce serait tellement facile sinon ce ne serait pas marrant.

Évidemment, à part deux vieilles grand-mères en train de nourrir les pigeons, il n'y a pas foule dans le parc, à croire que tout le monde a gagné au loto et a enfin les moyens de vraiment partir en vacances. Elle est presque tentée d'aller voir les deux mamies en leur disant quelque chose : Bonjour mesdames, est-ce que vous serait tentée pour un aller-retour au paradis ? Non je ne parle pas de vous tuer, bonnes chrétiennes, je … mais revenez ! Bien que quelque chose lui souffle que la police aurait vite fait de l'embarquer à ce rythme là. Barbie se retourne. Oh oh. Elle la connait cette silhouette. Ou plutôt cette touffe de cheveux. Elle se fend d'un grand sourire et court dans sa direction. « Hey ! » Elle se rattrape et freine un grand coup avant d'arriver à sa hauteur. « Salut Bedford ! Dis, je suis un peu dans la dèche, ça te dirait pas un peu d'herbe ? » Elle arbore toujours un grand sourire, les gens sont plus souvent réceptifs à ça, et puis de toute façon, sans être non plus géniale, ce qu'elle a est plutôt bon, et ça a plutôt interet vu le prix qu'elle a payé. Il doit surement le savoir.
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Appolinaire L. Bedford
LUCKYBOY ▽ you left behind, the world again.

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MessageSujet: Re: Trashed Song — Appolinaire   Trashed Song — Appolinaire EmptySam 11 Aoû - 16:54


oh i've got a story about my favourite girl,
she's driving me insane !


« On se rejoint à l'Europe ? » Appolinaire soupire et hésite longuement à raccrocher son téléphone portable, son regard se plante sur le mur face à lui et attend un peu, encore, il s'amuse à tirer sur le temps. Le truc c'est qu'il est pas d'humeur pour aller boire un coup, il s'est évanouit la veille lorsque Kamil lui a attrapé la main, il se sent tellement misérable que l'intérieur de son appartement lui semble être l'endroit le plus cool de toute la terre. Mais ce ne sont que des chimères, il devrait bouger son cul du canapé. « Okay, à 9h alors. Fais pas ta chieuse surtout sinon je te plante devant le bar et je te laisse là. A ce soir. » « Va te faire foutre. » Le voilà qui raccroche, amusé par cette tornade blonde, et il se lève pour s'étirer. Bon, avant de passer au bar, il faut bien qu'il aille se faire un peu d'argent. Comme s'il pouvait pas en avoir comme ça, en tendant la main, en allant demander à maman. Ou en allant retirer. Mais faut croire que l'argent sale c'est ce qu'il lui plaît le plus, c'est qu'il le dépense sans remords. Alors que l'argent que maman lui file chaque mois... Appolinaire essaye de ne pas y penser, attrape la petite pochette transparente avec les quelques comprimés à l'intérieur et sort de chez lui. Il prend grand soin à ne rien toucher, les murs, la rampe, la porte... Toute ces choses anodines, et pourtant remplies de microbes, remplies de saletés. Maintenant que la foudre lui a défoncé la gueule, qu'elle s'est incrustée entre ses doigts, qu'elle les a transformée, Appolinaire n'ose plus toucher les choses. Il sent tout. C'est dégoûtant. La saleté, c'est pire. Il est devenu tellement méticuleux avec les touches de son clavier que ça en fait peur. Qui l'aurait cru.
Il arrive au parc, les mains dans les poches, salut certaines personnes qu'il connaît de vu, et d'autre avec plus d'insistance lorsqu'il les connaît mieux. Je sais que tu veux une petite pilule, allez quoi. Généralement ça marche, généralement il arrive à en refilez une voir deux, et du coup le voilà avec quatre comprimés en moi. Ca fait du bien, ça allège la pochette et alourdit le porte-monnaie. Ce soir c'est lui qui paye. Ou pas. Faut pas abuser et pousser mamie dans les orties non plus. Appolinaire lève ses mains vers le ciel, comme si ses doigts allaient toucher les nuages, et le voilà qui s'étire. Il baille, son t-shirt se soulève un peu, il est à moitié à poil maintenant. C'est pour attirer les mamies. Grand sourire et le voilà qui montre le sachet transparent, le secouant un peu. « C'est pas cher mesdames, sérieusement, faites un geste. » Elles semblent choquées, se barrent et Appolinaire se trouve seul encore une fois. Ca commence à le faire grave chier cette histoire. Bon, c'est qu'il est temps de bouger au bar. Alors qu'il se remet en marche, il entend qu'on l'interpelle. « Hey ! » Ni plus, ni moins, mais c'est assez pour le faire se retourner, et c'est une furie brune qui arrive vers lui en courant. Un sourire amusé dessine ses lèvres. Barbie. On a pas idée d'avoir un tel prénom avec un caractère aussi merdique que le sien. Et cette différence physique. Appolinaire se retient de rire et attend qu'elle arrive à sa hauteur dans un dérapage contrôlé. « Salut Bedford ! Dis, je suis un peu dans la dèche, ça te dirait pas un peu d'herbe ? »
Il est presque à deux doigts de faire une révérence puis de se foutre de sa gueule, parce que c'est un peu naze de demander à un dealeur s'il veut de l'herbe. Sauf que, machinalement, les mains du Bedford se sont portées sur les poches arrières de son jean. Vides. Pas de petite pochette, pas d'herbe dans la poche arrière. Appolinaire a envie de rire de la situation, et puis hausse les épaules avant de sourire à l'adresse de la brune, un air moqueur affiché ouvertement. « C'est con Killskenny, j'allais te dire non, mais il se trouve que j'ai oublié mon herbe chez moi. » Le bouclé a un petit sourire amusé aux lèvres et sort son porte-monnaie pour en sortir trente livres. Ca devrait suffire pour la soirée. Sans doute... En tout cas, il lui tend l'argent et hausse les épaules. « File moi un trente livres, tu seras mignonne. » Sourire colgate. Peut-être que Barbie allait sans doute sauver un peu sa soirée, faut dire que pour mettre l'ambiance, elle est sans doute la meilleure.
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